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"Ce que l'Esprit-Saint a fait pour moi"

Photo du rédacteur: loceaninfinidemisericordeloceaninfinidemisericorde

Du plus loin que je me souvienne, j’ai entendu parler du Saint-Esprit pour la première fois, non seulement à travers le sacrement du Baptême d’eau (plongé dans la mort et dans la résurrection du Christ, le baptisé reçoit l’Esprit Saint) ; mais également via le mystère de la Trinité Sainte, un Dieu, en trois personnes : le Père, le Fils et l'Esprit-Saint. Pourtant, ce mystère avait longtemps été un peu “flou”, à mon sens et je sentais ce “flou” en moi. Il y avait peu à peu comme un balancier en mon for intérieur : « attirance du monde contre attirance vers Dieu ». Or, cette situation ne me rendait pas heureuse, bien au contraire, je ressentais un manque que je ne pouvais identifier. Dès lors, j'ai su qu'il fallait que je fasse un choix. Il fallait que je plante mon ancre une bonne fois pour toute, à un seul endroit et que j'arrête d'être entre deux eaux, à bientôt 30 ans.

J'ai alors pris la décision de me rapprocher de Dieu, en participant à des temps de louange, à des rencontres avec des jeunes chrétiens catholiques. Je sentais bien que les cours de catéchisme étaient lointains, que j’avais des manques et de nombreux questionnements qui restaient sans réponses. J'avais vraiment ce désir de retourner en enfance afin de pouvoir tout reprendre à zéro avec le Seigneur, avoir une remise à niveau. Ainsi, sur les conseils de ma mère, je décidai d’aller me confier à un prêtre avec qui j’avais pu avoir un premier entretien par le passé. Lors de notre échange, je lui ai demandé s'il pouvait bien m’accompagner sur ce chemin, que je commençais à suivre. Cette rencontre fut déterminante, car depuis ce jour, il devint mon accompagnateur spirituel. Je me sentie moins seule, et je savais que je pouvais désormais confier mes craintes, mes peines et mes nombreux questionnements à une personne qui ne me jugerait pas. 

Lors de l'entretien avec mon accompagnateur spirituel, ce dernier me suggéra de participer à un Cycle de Préparation à l’Effusion de l'Esprit-Saint au sein de la paroisse (session permettant de se préparer et demander le renouvellement du don de l’Esprit Saint). Il l’ignorait, mais cette question m'habitait déjà l'année d'avant. Sauf qu’avec la peur et le sentiment d'être indigne je ne me suis pas inscrite. Inscription faite, je suivis la préparation et c’est là que je découvris réellement qui était le Saint-Esprit. Il m’arrivait de plonger de nouveau dans certains souvenirs me permettant de voir, que le Saint-Esprit était bel et bien présent à mes côtés et me soufflait tout plein de bonnes choses au cœur, à l’oreille. 

Le 11 avril 2018 -jour où j'ai reçu la prière à l'effusion de l’Esprit-Saint- j'étais calme. Je demandais principalement au Saint-Esprit de m’embraser afin de vivre pleinement mon cheminement vers la sainteté. Je le priais qu’il vive en moi, à travers moi, et que sa parole soit vivante en mon âme. Depuis lors, il y eut un avant et un après. J'ai reçu des “messages” du Saint-Esprit à travers l'exercice des charismes de mes frères et sœurs, notamment un message revenu plusieurs fois « c'était un appel à la louange ». Le Seigneur me faisait grâce de ce don comme moyen d'expression tant pour moi, que pour les autres.

Si je n'avais pas bien compris en quoi cela consistait au premier abord, rapidement le désir de louer Dieu en tout temps, de chanter son Amour m'a envahi. Cela m'a permis de rester ancrée à Lui jusqu’à aujourd’hui. Je ressentis une grande paix et une joie immense. Mon visage fut illuminé, j’étais comme quelqu’un qui venait de franchir le passage des ténèbres à la Lumière. C’est seulement après quelques jours, avec le recul que je réalisai ce que le Saint-Esprit avait fait depuis ce fameux jour : Il me permettait déjà de commencer à porter du fruit par la joie immense qui m'envahit instantanément! Chose à mon sens relativement surprenante ! Je ne m'attendais pas à être témoin aussi rapidement de l’œuvre du Saint-Esprit à travers moi ! 

Mathieu 5, 37 « Que vôtre oui soit oui, que vôtre non soit non ». Le lendemain au travail, j'ai pu constater la première manifestation de la place que j'avais laissée au Saint-Esprit. Lors d’un échange avec une patiente, (que je ne connaissais pas plus que cela), j’ai eu la conviction que c'était le Saint-Esprit qui parlait à travers moi. Je ne me suis absolument pas reconnue ce jour-là. En effet, je n'avais pas pour habitude de parler de Dieu à mes patients, "sous couvert de droit de réserve et liberté de croyance", (étant donné que je suis infirmière). Je pense sincèrement qu'il y avait aussi une forme de peur, du jugement des autres à mon égard. C'était déjà arrivé (plutôt rarement) que j'évoque Dieu avec un patient, mais il s’agissait de quelqu'un que je connaissais depuis au moins trois semaines. Et puis, c'était souvent le patient lui-même qui entamait cette discussion, jamais moi.


Là c'était différent : le premier jour où je rencontrai cette dame, au vu de la situation qu’elle me racontait durant les soins, je lui ai demandé précisément : "êtes-vous croyante, croyez-vous en Dieu ?" Je n'avais jamais posé cette question à un de mes patients. En la posant, c'était aussi une manière pour moi de faire savoir que je l'étais. Je ne me suis pas arrêtée qu'à cette question, le reste de la discussion a tourné autour de Dieu pendant au moins cinq bonnes minutes. En posant cette question, je reconnaissais pleinement en moi l'œuvre du Saint-Esprit, je vivais pleinement son existence. Je n'allais pas uniquement dire, "je sais qu'il existe" comme on me l'avait appris, mais j'expérimentais son existence, je la vivais et en témoignais.

Aujourd’hui, je suis convaincue que le Seigneur est présent, qu’Il attend patiemment notre « OUI » pour pouvoir agir. J’ai dit « OUI », j’ai demandé et j’ai reçu.

Les effets de cette effusion :

  • J’ai reçu un zèle pour l’évangélisation, je parle davantage du Seigneur ou encore de ses bienfaits que ce soit à mes connaissances ou à des inconnus, (chose que je ne faisais pas avant).

  • J’avais un appel à la prière le soir vers 18 heures.

  • Le voile que j’avais, a disparu. C’était comme si j’étais guérie de ma cécité réalisant tous ces actes quotidiens que je faisais, qui n’étaient pas corrects, ni à la gloire de Dieu. 

  • Le Saint-Esprit m’a permis de prendre moins à cœur les tracas de la vie, à être plus détachée, à relativiser davantage sans tomber dans la fatalité. Il m’a appris à lui faire confiance à m’abandonner à la Providence Divine. (Luc 12,22-32 « S’abandonner à la Providence »)

  • Mes journées se sont remplies de louanges chantées.

  • J’ai pu remarquer que ma façon de m’exprimer changeait au fur et à mesure.

  • Je me sentais aimée par Dieu, cet Amour me comblait. Si la sensation était agréable néanmoins, j’en avais un peu peur, car je n’étais pas habituée à un tel ressenti.

  • Je devenais plus souriante, plus agréable, plus ouverte, et j’allais vers les autres. Les personnes qui me côtoyaient me demandaient, si j’étais amoureuse…. Je répondais “oui de Jésus !”.

  • Je pu constater que la muraille, ces barrières que j’avais érigées inconsciemment (pour me protéger du monde), durant ma plus tendre enfance jusqu’alors, s’effritaient pour recevoir, et pour donner….

  • Le Saint-Esprit m’accompagne, me guide chaque jour dans mes actions, mes pensées, mes propos avec la famille, les collègues, les inconnus. Je n’ai plus peur d’évoquer Dieu. Quand je ne fais pas appel au Saint-Esprit ou que je ne lui parle pas, je le ressens dans mes échanges avec les autres et avec moi-même : je suis impatiente, plus irritable, moins tolérante, moins joyeuse, moins à l’écoute, perdue…

  • Le don de louange est toujours présent, il me porte, me conduit, me permet de rester enracinée en Jésus. Aussi, j’aime à témoigner que depuis le 15 Août 2018 le Saint-Esprit et la Vierge Marie, m’ont ouvert les cordes vocales, et ont fait de moi une animatrice liturgique lors des messes dominicales au sein de ma paroisse. Amen et que toute Gloire soit rendue à Dieu Tullya.

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