Bonjour frères et soeurs en Christ !
Pour ma première intervention sur ce blog, une présentation s'impose. :)
Ma chère maman a été très inspirée en me donnant pour prénom Pierre-Emmanuel. En effet, je comprends aujourd'hui à 35 ans qu'il n'est pas anodin. Pierre c'est l'apôtre que le Christ a fait pécheur d'hommes et chef de Son Église ; Emmanuel se traduit "Dieu avec nous". L'Esprit Saint avait soufflé. Et, par une prière du coeur, elle me confia à Jésus.
Peu de temps après, ma maman me fit le plus beau des cadeaux (après le baptême), celui d'être consacré à la Vierge Marie, ma deuxième maman, et la tienne aussi ! Si si, même si tu n'y crois pas, que tu le veuilles ou non, c'est ta maman, qui rit et pleure avec toi ! Penses-y ! Invite-la chez toi et ta vie changera, crois-en mon expérience !
Enfant très désiré de deux parents catholiques habitant un pays développé et en paix, confié à Jésus dès les premiers jours de sa vie, baptisé, consacré à la Sainte Vierge... franchement, le gars démarre bien dans la vie non ? Haha. Ouais...mais non ! Disons qu'il fallait bien ça pour supporter cette vie qui m'attendait. Car, si je devais la résumer en un mot, celui-ci serait vite trouvé : souffrance.
Des problèmes de santé en pagaille, une vie familiale difficile et pesante au quotidien, humilié et harcelé du primaire au lycée puis tout le restant de ma jeunesse de façon sporadique, un manque affectif maladif, la solitude, l'impossibilité de m'épanouir dans quelque passion que ce soit, et une orientation professionnelle qui ne se fait pas tant les barrières sont nombreuses.
Il y a pire me direz-vous, c'est certain et il est parfois nécessaire de relativiser mais comme le dit si justement François de La Rochefoucauld : "Les biens et les maux qui nous arrivent ne nous touchent pas selon leur grandeur, mais selon notre sensibilité".
Alors à l'âge des premières réflexions existentielles survient cette interrogation quant au sens de l'existence, et forcément avec toute cette souffrance, apparaissent également les idées noires, les premières envies suicidaires.
Et dire qu'à l'âge de 9 ans j'ai prononcé cette parole (notée dans un carnet que tenait ma mère) : « Je voudrais rester un enfant parce que je ne sais pas comment je serai adulte, quels malheurs j'aurai. » ... Je ne croyais pas si bien dire !
Fort heureusement, avec une mère qui a fait cette fameuse rencontre personnelle avec Jésus, au fond de moi demeurait cet espoir d'un avenir meilleur, un espoir qui se transformera en espérance, l'espérance étant cette certitude quant à la réalisation des Promesses de Dieu. Par son témoignage au quotidien, ma mère me permis de garder foi en Dieu et en Sa Providence. Douter m'était donc impossible.
Voyant comme son fils souffrait, elle pressentait pour moi une mission particulière. Même lorsqu'elle était peinée et dans l'incompréhension devant toutes ces barrières à tous les niveaux, elle gardait confiance en Jésus. Elle n'a eu cesse de me dire : « Dieu a forcément prévu quelque chose pour toi ! "Espère contre toute espérance"(Romains 4:18) ».
L'année 2007 marqua un tournant dans ma vie spirituelle qui jusqu'alors se passait en dents de scie, allant parfois à la messe, plus par culpabilité que par amour, puis n'y allant plus du tout pendant des années car trop déprimé.
Cette année-là, ma mère (oui encore elle !) m'invita à venir à un rassemblement de prière auquel elle allait chaque 3ème samedi du mois depuis deux ans. Ce n'était alors pas la première fois qu'elle m'invitait, mais je déclinais à chaque fois, toujours dans mes ténèbres. « Tu devrais venir je t'assure, viens juste pour voir comment c'est et si ça ne te plait pas tu ne reviendras pas. » Ce jour-là l'invitation m'a paru différente, j'ai dit "oui", sans trop me poser de questions. Je me suis alors retrouvé dans un rassemblement unique au monde : les Cénacles de Marie Messagère de l'Amour, où l'on priait le Rosaire que la Sainte Vierge elle-même méditait en direct par la bouche de son instrument Marie-Pierre. Dès les premiers mots de Marie, ce fut pour moi une évidence : ce que j'entendais ne pouvait être humain, cela venait du Ciel. C'est ainsi qu'entouré de plusieurs centaines de personnes je fus enseigné par Maman Marie chaque mois jusqu'en décembre 2009 où les cénacles avec méditations de Marie prirent fin. Même grippé, j'ai toujours répondu présent, et ça m'a transformé ! C'est à partir de là que j'ai vraiment cherché à plaire à Jésus, en approfondissant ma vie spirituelle et en grandissant dans la charité, l'humilité et la simplicité.
Mais l'épreuve était loin d'être finie, elle fut même plus grande encore par la suite, allant jusqu'à me faire replonger dans les envies suicidaires.
Un déménagement en 2011 m'a fait passer d'une grande ville avec plein de connaissances à un lieu-dit en pleine campagne où bien sûr je ne connaissais personne, sans activité donc sans aucune vie sociale, avec des soucis de santé augmentant chaque année. En 2020 vous avez découvert le confinement, je le vis depuis 10 ans. Dix années durant lesquelles, à travers un écran, j'ai regardé les autres vivre... sans moi. Dans ces conditions, il est difficile de ne pas détester le simple fait d'exister.
Cependant, à situation particulière, grâces particulières !
Alors moins d'un an après avoir déménagé, le Seigneur me fit rencontrer une "choisie", prophète du Seigneur.
J'ouvre ici une parenthèse : Il y a toujours eu des prophètes, pas seulement dans les temps bibliques. Ils portent la Parole de Dieu, de la Sainte Vierge, ou d'autres saints. Ces messages n'ajoutent rien à la Révélation qui est définitivement close, ils viennent l'actualiser, l'expliquer, ils nous appellent à la conversion, lèvent le voile sur ce qui était caché (c'est le sens du terme "apocalypse") et nous avertissent de ce qui s'en vient afin d'être prêt pour le retour du Christ. Il existe des faux prophètes et le diable peut s'immiscer chez les vrais. Le discernement est donc de rigueur, d'où l'importance de bien connaître sa foi. "Mon peuple périt faute de connaissance" Osée 4:6. Fin de la parenthèse.
Par cette prophète, le Père Éternel m'a parlé. Là encore, il me fut impossible de douter. J'ai trempé pas mal de mouchoirs, envahi par la joie et touché par cette autorité pleine de tendresse. Se confirma alors ce que ma mère avait toujours pressenti : J'appris qu'une mission particulière m'attendait, je serai "médecin des coeurs", ramenant des âmes à Dieu.
La suite au prochain épisode...
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