Mon premier pèlerinage à Medjugorje
Un samedi soir, comme chaque semaine, je vais à la messe aux Trois Ilets. Ce soir-là, dans les annonces, le père David annonce un pèlerinage à Medjugorje.
Je ne sais rien de ce lieu. Je n’en ai jamais entendu parler. Je ne sais même pas où ça se trouve. Mais dans mon cœur, j’entends : « c’est pour toi ».
(En l’an 2000, j’avais eu envie de partir à Lourdes mais enceinte de mes jumeaux, j’y avais renoncé.) Je me décide donc à m’inscrire.
J’en parle bien sûr à mon époux qui soutient tout à fait ma démarche et aussi à une copine collègue qui pour le coup est aussi partante.
Dès le lundi, j’appelle le secrétariat du presbytère et je fais les inscriptions pour toutes les deux.
Les semaines passent et arrive le mois de mars-avril où les inscriptions se finalisent.
La secrétaire du prêtre me téléphone et me demande si je suis toujours prête à partir. Sans hésitation, je réponds que oui. Elle me demande alors si j’ai les informations concernant le tarif.
En réalité, je n’y avais jamais pensé. Elle me donne donc le tarif : 1980 euros que l’on peut payer en plusieurs fois pour un solde un mois avant le départ.
Je décide donc de verser 400 euros puis d’échelonner le reste.
Mon époux lui, décide secrètement de m’offrir ce pèlerinage. Pour la foire de Dillon, il va alors aider un oncle à tenir un stand et ils se mettent d’accord pour montant autour de 2000 euros. (valeur du pèlerinage)
La foire se termine et l’oncle ne lui donne pas la somme convenue mais 1580 euros. Tony était quelque peu contrarié jusqu’à ce qu’on se rende compte que c’est exactement le reste dû pour le pèlerinage, puisque j’avais déjà versé 400 euros.
Quand le Seigneur te convie, il s’occupe de tout. Il faut juste lui faire confiance.
La copine avec qui je partais, était dans une situation délicate avec des problèmes financiers.
Chaque fois que l’échéance arrivait, elle me donnait un chèque en me disant : « je fais un acte de foi, car je n’ai pas d’argent. »
Et voilà, le miracle s’est reproduit 4 fois. Chaque fois, chaque mois, une entrée d’argent inattendue. Elle a ainsi pu partir à Medjugorje où le Seigneur nous attendait et où il nous a comblés de ses bienfaits.
Dans les vignes
Cette petite histoire se passe au cours de mon premier pèlerinage à Medjugorje.
Un matin, je descends sur la paroisse pour la messe. Je loge chez Mira. Alors, je prends un raccourci par le sentier qui traverse les vignes.
Sur le chemin, je médite le chapelet.
A un moment, en plein milieu des vignes, j’entends quelqu’un qui m’interpelle.
Je n’ai pas envie répondre. Dans mon cœur, je me dis : « C’est qui celui qui veut me sortir de la prière ? »
Mais le monsieur que j’aperçois enfin, insiste. Il me demande avec beaucoup de gentillesse d’où je viens. (peut-être à cause de mon teint).
J’accepte de lui répondre et spontanément il m’offre deux grappes de raisins, une blanche et une noire.
Je fais honneur à son présent. Je lui souris et je poursuis mon chemin.
Je réalise alors que je vais à la messe et que je ne peux pas arriver ainsi avec les fruits dans les mains. Mon sac était trop petit pour y mettre quoique ce soit. Je dis alors au Seigneur : « Tout le monde va croire que j’ai volé ses raisins en traversant les vignes ! »
Aussitôt dit, il y eut une brise, un coup de vent dans le vignoble. A mes pieds un sachet plastique jaune, tout neuf vint se déposer. Il était tellement neuf qu’il était tout collé. Je me baissai pour le ramasser et y mettre les raisins.
Je continuai ma route en larmes. Je venais d’expérimenter encore une fois la Divine Providence et aussi l’action miraculeuse de Dieu. Ce sachet neuf était sorti de nulle part.
Dieu s’occupe de tous mes besoins, du plus petit au plus grand.
Magguy
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