« Le Christ tel que vous l’avez reçu, Jésus le Seigneur, c’est en lui qu’il vous faut marcher, enracinés et édifiés en lui, appuyés sur la foi telle qu’on vous l’a enseignée, et débordant d’action de grâces ». Epitre aux Colossiens : 2, 6
Bonjour frères, et sœurs,
En ce début de semaine le Saint Esprit m’a permis de faire une relecture sur l’un des derniers évènements que nous avons traversés. Celui du combat spirituel contre le covid 19. Ce lundi matin, assise dans les transports en commun pour me rendre au travail, je me mis à bénir le Seigneur pour ses bontés. J’appréhendais les premiers jours du déconfinement. Pourtant Dieu frayait déjà le chemin. Les gestes barrières et les mesures sanitaires dès premières semaines furent respectées. Je rends grâce également à Dieu pour mes collègues, mon lieu de travail, ma famille, mes proches. Sur le plan professionnel Dieu me permet de collaborer avec des personnes qui ont montré toutes leurs bienveillances durant cette période remplie d’incertitude. J’ai pu bénéficier du soutien sans faille de mes parents et de mon frère. Confinés séparément : mes parents en Martinique, mon frère dans le sud de la France et moi en ile de France, mais nos cœurs demeuraient en communion.
Après avoir remercié Dieu sur les plans professionnel, familial et amical je me tourne sur le plan spirituel. Je suis heureuse de retourner à l’église, pour prendre Jésus Christ qui s’est livré pour moi. Bien que les communautés demeurent encore timides à se retrouver, les mesures sanitaires semble être respectées. Quelle joie !!! C’est merveilleux de vivre ses moments fraternels qui m’ont manqué.
Cette période m’a permis de réaliser ma petitesse et aussi ma faiblesse. Si durant le confinement Jésus était revenu sur terre, pour nous juger, je sais que je n’aurais pas été prête à rentrer dans la maison de mon Père Céleste. Je lui rends grâce de me donner ce discernement. Je me suis retrouvé dans cette difficulté à rester constamment en prière. Bien que je sois à l’aise en priant spontanément et seule, j’avais besoin de puiser ma force dans les prières communautaires que nous pouvons vivre tous ensemble.
Ces temps de prières me rappelèrent Jésus priant à Gethsémani, ses disciples endormis. « Ainsi, vous n’avez pas eu la force de veiller une heure avec moi » Matthieu : 26, 40. Je suis tombée, je n’ai ni pu veiller ni prier. Et pourtant je savais que nous menions une guerre spirituelle. Je me suis sentie si petite et faible durant cette période.
J’ai été interpellé par ce confinement puis ce déconfinement. Ils ont révélé une distance présente consciemment ou non dans ma vie. Au-delà de la distance physique, qui nous demande d’appliquer les gestes barrières afin de nous protéger et de protéger les autres. Il y a eu aussi cette distance spirituelle qui se creusait.
La fermeture des lieux de culte m’a ébranlé d’une façon toute particulière. Je me souviens avoir ressenti non seulement de la tristesse mais aussi de la colère. Je me disais alors comme ça, le prince des principautés tu changes de stratégie, tu veux empêcher les croyants de se réunir afin de prier. Tu veux nous écarter de Dieu, nous priver de recevoir la Bonne Nouvelle, de la répandre. Tu veux nous ébranler dans notre Foi. Heureusement nous avons des veilleurs, des soldats et des sentinelles qui priaient jours et nuits pour renforcer nos prières. J’ai pu voir la puissance de Dieu, à travers les réseaux sociaux. De nombreux croyants ont utilisés de ces différents moyens de communications pour faire face aux œuvres du malin.
Le lendemain soir, j’échange avec une amie concernant, mon expérience vécue durant le confinement. Je lui dis : « au niveau de ma Foi, il faut que je m’enracine un peu plus au Christ ». A cet instant précis j’ai été prise d’une sensation étrange. J’avais l’impression que mes pieds ne pouvaient plus quitter le sol. J’ai ressenti des vibrations se diffuser dans mes orteils, passant par mes chevilles et se propageaient à mes jambes. J’avais des difficultés à me tenir debout et à avancer. J’éprouvais la sensation de jambes lourdes. Durant cette courte mais intense expérience, le Saint Esprit me dis : « Passe de l’eau bénite sur tes jambes ». Dieu m’a donné la force de me déplacer pour que je la prenne. J’ai aspergé mes jambes d’eau bénite en remettant tout entre les mains du Seigneur. Et cette sensation s’en alla. Je pus bouger mes orteils, me déplacer et marcher comme si cet évènement ne c’était jamais produit. Pourtant il a bel et bien eu lieu.
Suite à cette expérience j’ai recherché deux mots clés bible et s’enraciné à Dieu. Et j’ai découvert l’Epitre aux Colossiens : 2, 6.
« Le Christ tel que vous l’avez reçu, Jésus le Seigneur, c’est en lui qu’il vous faut marcher, enracinés et édifiés en lui, appuyés sur la foi telle qu’on vous l’a enseignée, et débordant d’action de grâces ».
Aujourd’hui, j’ai la conviction, que je désire m’enraciner ardemment au Christ, afin que ma Foi grandisse davantage.
TOUT EST GRACE.
Esther.
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