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Mon histoire en tant que dyslexique.

Bonjour à tous,

Je vais vous raconter mon histoire en tant que dyslexique.

J’étais une enfant comme toutes les autres à la maternelle (Je me rappelle juste que j’avais été suivie par une orthophoniste, demandée par la maitresse). Au primaire cela devenait un peu compliqué ; au collège en 6ème et 5ème, ça allait avec un peu plus de difficultés et, à partir de la 4ème je me sentais en souffrance avec le désir de temps en temps de me battre, de montrer que j’étais capable et d’autres fois je me sentais effondrée, surtout incomprise.

Quand je demandais au professeur certaines explications, il m’envoyait balader (c’était comme si j’étais toute seule à avoir ces difficultés dans la classe et que je l’agaçais), ou il me regardait avec mépris (c’est ce que je ressentais) alors, je n’osais plus demander quoique ce soit en cours.


En 3ème mes bulletins de note étaient toujours variants (1er trimestre bon, 2ème moyen et 3ème peu mieux faire). Bien sûr je n’ai pas réussi mon brevet, j’ai été très triste mais, je me suis refaite et je n’ai pas voulu baisser les bras, je me suis dit que j’y arriverais.

Au lycée, lors de ma dernière année de BEP, quelque mois avant mon examen, un professeur s’est permis de nous insulter mes amies et moi devant toute la classe en nous disant « que nous n’allions rien faire de notre vie (nous étions vouées à l’échec) ».

Toute la classe s’est moquée de nous, certains nous l’ont répété pendant plusieurs jours en rigolant.


Je suis restée bouche bê et je n’arrivais pas à comprendre les propos du professeur, l’humiliation pour du bavardage alors que nous n’étions pas les seules.

Merci Seigneur, j’ai réussi mon BEP avec une moyenne convenable et, j’ai ensuite réussi mon BAC PRO.


Lors de mes stages réalisés avec amour, on m’a proposé du travail tout de suite.

J’ai fait une 1ère de BTS, puis j’ai décidé de faire une formation de secrétariat médical qui me permettait de travailler dans le milieu hospitalier dans lequel je me sentais à ma place (auprès des malades comme moi-même).

Un jour, une de mes collègues m’a interpellé pour recevoir un patient qui souhaitait un rendez-vous et là je me retrouve nez à nez avec le professeur (qui m’avait insulté devant toute la classe), elle a eu un regard d’étonnement, stupéfaite de me voir dans ce lieu.

Elle me dit d’un air gêné « tu travailles ici ? », et je lui ai répondu « oui » avec la vision de ce qu’elle avait prémédité pour nous. Au nom de Jésus, ces paroles ne se sont pas réalisées Amen.


Le 1er concours que j’ai passé, je n’ai pas réussi mais, au fond de moi je savais que je ne réussirais pas par rapport à mes lacunes.

En changeant de service, je me suis retrouvée avec des personnes bienveillantes et à travers elles je me suis rendue compte que j’avais un décalage au niveau professionnel et intellectuel.


Je me suis mise à rechercher pourquoi j’étais aussi différente, dès qu’il s’agissait d’écrire j’étais en panique parce que je savais que j’allais faire des fautes.

Je culpabilisais d’être une secrétaire incapable de faire un courrier sans avoir de faute etc…

J’ai décidé d’aller voir une collègue orthophoniste, je lui ai expliqué mes difficultés à l’écrit et même à l’oral. Elle m’a alors proposé son aide en me faisant faire une évaluation.

Le diagnostic m’a confirmé que j’étais dyslexique. Je l’ai accepté sans vraiment l’accepter.

Un 2ème concours s’est présenté et mes collègues me motivaient : « vas-y tu as le niveau etc…, » … j’ai décidé d’y aller même si je savais que je n’y arriverais pas.

Ma collègue orthophoniste m’a demandé si on signalait à la direction avant le concours que j’étais dyslexique …. , j’avais tellement honte que je lui ai dit « non ».

J’ai raté mon concours, échec de nouveau.


Depuis j’ai décidé, d’apprendre à accepter mon handicap.

Il faut savoir que j’avais aussi des collègues, qui avait remarqué mon handicap et qui essayaient de m’enfoncer en me rabaissant, en se moquant de moi, mais Dieu a mis dans mon cœur « reste dans le silence et dans l’acceptation ».

Cela m’a fait comprendre que j’avais un gros travail à faire d’humilité (de ne pas écrasé l’autre, de faire attention au parole blessante etc...)


Ephésiens 4 : 1-8

« 01 Moi qui suis en prison à cause du Seigneur, je vous exhorte donc à vous conduire d’une manière digne de votre vocation :

02 ayez beaucoup d’humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour ;

03 ayez soin de garder l’unité dans l’Esprit par le lien de la paix. »


Aujourd’hui, je prends des cours d’orthophonie qui je l’espère me donneront une chance de pouvoir évoluer selon ce dont je suis appelé en Jésus Christ.

L’orthophoniste m’a permis de comprendre mon comportement en société qui était d’essayer de faire comme tout le monde pour me fondre dans la masse (je jouais un rôle), pour cacher mon handicap.


Ce qui m’a donné de mauvaises habitudes comme de me moquer de moi-même devant les autres, de me rabaisser, de faire comme si j’avais tout compris alors qu’il me fallait de la réflexion avant de comprendre etc…

J’ai décidé d’apprendre à me connaitre en Jésus Christ (c’est le plus important !) et, à me détacher des personnes que j’idolâtrais parce que je les trouvais très intelligentes, parfaites pour moi mais qui ne m’apportais pas la joie de Dieu.

Toujours mettre Dieu à la 1ère place.


Tout ça pour vous dire Ephésien 4 : 7 « 07 À chacun d’entre nous, la grâce a été donnée selon la mesure du don fait par le Christ. »




DEFINITION :

  • Une difficulté à lire, y compris à haute voix ;

  • une difficulté à comprendre certains traits d'humour ou certains proverbes ;

  • des problèmes d'orthographe ;

  • une difficulté à résumer une histoire ;

  • une difficulté pour apprendre une langue étrangère ;

  • une difficulté à prendre des notes.


Céline





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