Richard BORGMAN,
Son accent, son humour, son parcours atypique, sa foi profonde, sa dévotion à la vierge Marie, Richard BORGMAN possède beaucoup d’atouts pour toucher et convaincre son auditoire et témoigner de sa conversion. Richard aussi est le Père spirituel d'Ingrid, c'est suite à une rencontre avec lui au Foyer de Charité, que la vie de la fondatrice de LOIM va changer. Ce blog est du coup aussi un fruit de cette belle rencontre. Gloire à Dieu !
Un pasteur évangélique converti au catholicisme
Il y avait de l’intérêt et de la joie, de la curiosité au sein des paroissiens qui accueillaient ce missionnaire d’origine américaine. Richard BORGMAN est né en 1947 aux Etats Unis(Colorado) adopté par une famille méthodiste car abandonné par sa mère.
Au cours de cette rencontre de une heure trente, Richard BORGMAN a témoigné de sa conversion et de la transformation de sa vie dès lors qu’il a accepté de suivre le Seigneur jusqu’au bout. Pasteur évangélique américain, converti au catholicisme, son histoire débute après une chute de 50 mètres d’une falaise à l’âge de 19 ans. Quand il ouvre les yeux, surpris d’être encore en vie, il dit « Merci mon Dieu, je suis vivant. » Dès lors, convaincu, qu’il y avait un Dieu qui l’avait sauvé, il commence à chercher celui qui l’a attrapé et sauvé lors de sa chute.
Enseignant de neurologie à l’université, il est marié à Danelle. Cette dernière supportait difficilement son caractère « cassant » et sa dureté. La communication au sein du couple était difficile. Il y avait un blocage. Il était lui-même un peu perdu. En 1972, sa femme participe à une assemblée évangélique. Ce fut le déclic. Elle fut transformée : patience surnaturelle, remplie d’amour, souriante…il décide alors de se rendre à une assemblée pentecôtiste désireux de comprendre le changement opéré chez son épouse. Ce fut la conversion car il rencontre Jésus.
Il quitte la neurologie et son poste à l’université et part avec son épouse dans une communauté pentecôtiste. Il devient pasteur. Quatre ans plus tard, c’est le départ pour l’Afrique pour 20 ans de mission en tant que pasteur évangelique. Il intervient dans une prison à Abidjan pour prêcher la conversion par Jésus. Il est en contact avec l’aumonier catholique de la prison. Il se rend compte qu’il y a une différence entre ce prêtre et lui. « ce prêtre faisait ce que moi je prêchais » « je prêchais l’amour de Dieu… et lui il aimait son prochain » Il ne faisait pas tomber les gens par la puissance de de l’Esprit Saint mais il possédait une douceur et une tendresse qui faisaient défaut à Richard .C’est le début de la conversion au catholicisme. La révélation de sa vie fut cette parole de prophétie qu’il reçue du Seigneur : » Richard tu as la haine de ta mère qui t’a mis au monde et t’a abandonné et tu as la haine envers ma mère Marie. »
La solution à cette blessure profonde d’abandon qui lui donnait ce mauvais caractère notamment envers son épouse allait s’opérer à travers le Christ crucifié et la vierge Marie, ce qui est une vraie révolution pour un évangélique. En effet, chez les évangélistes, surtout les pentecôtistes, il n’y a pas de crucifix. Il n’avait pas rencontré le Christ crucifié. « Dans l’église catholique il y a la plénitude de ce
que Dieu a voulu pour l’homme. »
En 1998, le 2 février, sa femme et lui reçoivent le sacrement de confirmation.
Cela fait maintenant plus de 50 ans que Richard BORGMAN est missionnaire dont plus de 20 ans comme catholique et témoigne de sa grande dévotion pour la vierge Marie. Il récite quotidiennement le rosaire et souvent plusieurs fois dans une journée.
Il est père de 3 enfants dont un d’entre eux a répondu à l’appel du Seigneur et a été ordonné prêtre catholique. Il officie au vatican comme cérémoniaire du pape « Dieu se sert de tous ceux qui veulent l’annoncer et il faut l’annoncer. On n’annonce pas suffisamment cette richesse spirituelle. Et puisque on ne l’annonce pas, on ne l’apprécie plus. La solution c’est l’évangélisation. C’est ma mission en tant que catholique. » tel fut la conclusion de Richard BORGMAN lors de son intervention.
Frantz E.