top of page

L'Amour (Enseignement)


C’est comme ce grand fleuve large et profond, qui unit et sépare, qui fait vivre et fait périr, qui nourrit et alouvit, qui guérit et déchire. L’amour irrigue et assèche en une fois. L’amour peut rendre fort pour atrophier d’autre. Il calme mais ébranle au passage. L’amour rend riche, foisonnant, somptueux, prolétaire, ridicule et pitoyable.

L’amour est cet élixir révélateur, qui dit ce qu’endure un monde avec ses différences.


L’amour c’est ce petit quelque chose qui crée la différence, pas plus gros qu’une chiure de mouche et pourtant qui prend sa source dans la différence et le respect de chacun. Comme l’amour est magique et plein de mystère, après avoir fait vaciller le monde dans la joie et la mélancolie, révèle qu’il est le sentiment le plus puissant qui ne demande qu’à être vécu et non palabré.


Nous avons tous reçu l’amour en héritage, mais nous avons tourné la page aussi vite pour nous retrouver dans les cages admirables. Si l’amour est cruel c’est parce qu’il châtie ses amants qui l’ont délaissé pour le miroir qu’est la sottise. L’amour n’est pas aimé et il verse des larmes de sang.


Pour toi qui veut te mettre à mon ombre” nous dit l’amour, “je défierai les temps afin que ton nom soit inscrit dans l’infini j’accepterai blessure et meurtrissure pour que nous soyons toujours unis.”


Car l’amour proclame sur les toits du monde : “je suis éternité, je n’ai ni début, ni fin. J’épuise les siècles pour étancher ma soif à la recherche d’une âme ravissante et la ravir de tous ces dieux en chasse d’une victime aveuglée”.


L’amour est cette eau vive qui nous parle ainsi : « Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein.» (Jean 7, 37 à 38)

bottom of page